LE PARRAIN DE JOA
BERTRAND PÉRIER
Bertrand Périer est le spécialiste de l’art oratoire.
Avocat aux Conseils, il enseigne la prise de parole en public.
Depuis 2013, il fait partie des formateurs du programme de formation et concours d'art oratoire Éloquentia, organisé par Stéphane de Freitas à l’Université Paris-VIII en Seine-Saint-Denis : C’est l’avocat vedette du documentaire “À voix haute : la force de la parole” en 2016.
Reconnu comme le spécialiste, il enseigne la discipline de la prise de parole en public à Sciences Po et à HEC Paris. Il a publié en 2017 un ouvrage sur le sujet intitulé La parole est un sport de combat, puis en 2019, “Sur le bout de la langue”, en 2021 “Sauve qui parle”, en 2022, “Comment nous reparler” co-écrit avec Guillaume Prigent, en 2023, “la parole pour le meilleur et pour le pire”, et en 2024, “Prendre la parole, pas de panique !”
Bertrand PÉRIER nous conseille et nous soutient depuis les débuts de JOA, et c’est une immense joie !
“La première chose à transmettre aux élèves, au fil des échanges en classe et des mises en situation, ce sont des éléments sur le langage du corps : comment est-ce que l’on se tient, les gestes, la posture, le regard, l’ancrage au sol, la respiration. Mais le langage paraverbal s’apprend aussi : la voix, le débit, l’articulation, l’intensité. Enfin, il y a l’argumentation orale : comment démarrer une argumentation, comment construire et organiser un raisonnement, ménager des transitions, une conclusion, les différents types d’arguments.”
Le Monde, Bertrand Périer : “le grand oral est une épreuve d’égalité des chances”
ÊTRE ÉLOQUENT, ÇA S’APPREND CHEZ JOA
”Le langage du corps pose souvent problème en premier, avec des jeunes recroquevillés sur eux-mêmes, qui ne libèrent pas leurs mains du dessous de la table ou de derrière leur dos, dont la posture n’est pas en adéquation avec le propos ou qui ont des tics de geste. Les tics de langage comme « du coup », « donc », « euhhhh… » n’apportent rien non plus au propos et brouillent le message.”
Le Monde, Bertrand Périer : “le grand oral est une épreuve d’égalité des chances”
“La question de la voix est aussi compliquée, avec des élèves qui n’articulent pas, qui ont un débit trop rapide ou qui ont du mal à projeter leur voix. Et puis je suis souvent frappé par la difficulté qu’ils ont à structurer leur propos et organiser leurs arguments, à se dire avant de parler « je vais commencer par cela, je vais ensuite aller là-dessus et terminer par cela ». Tout cela s’apprend en pratiquant.”
Le Monde, Bertrand Périer : “le grand oral est une épreuve d’égalité des chances”